Regardons vers l’avenir

10/06/2008
Face aux attaques dont elle a été l’objet, l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie a bien réagi. Le président Frédéric Saint- Geours a entrepris avec vigueur et efficacité la nécessaire réforme de notre structure. La nouvelle organisation et les nouveaux statuts nous ont permis de sortir de la crise par le haut. Nos adhérents peuvent être fiers d’avoir un syndicat patronal qui a su se rénover et se moderniser en moins de six mois. L’enjeu de la nouvelle UIMM est désormais de trouver le meilleur équilibre au sein des instances de décision entre grands groupes et petites et moyennes industries, fédérations professionnelles et chambres syndicales territoriales.

Le débat sur la question des mandats patronaux nous a donné l’occasion d’affirmer haut et fort nos convictions : le monde patronal a besoin d’être représenté par des mandataires dont les compétences sont reconnues, notamment les industriels. Les mandataires de nos chambres territoriales œuvrent pour défendre jour après jour l’idée que le progrès social est davantage insufflé par la négociation entre partenaires sociaux que par le législateur.

Si l’harmonie entre MEDEF et UIMM n’est pas parfaite au niveau national, à l’échelon des territoires, elle est à géométrie variable, en fonction de l’histoire économique locale et des personnalités qui les dirigent. Un combat commun pourrait fédérer nos instances dans les mois qui viennent : la constitution de listes uniques MEDEF-UIMM-CGPME aux élections prud'homales de décembre 2008. L’UIMM est de longue date une référence pour la qualité de ses conseillers prud’homaux : espérons que les meilleurs seront choisis pour défendre les intérêts patronaux.

L’Union des Industries a été de tout temps une composante majeure du MEDEF, elle doit le rester. L’industrie a besoin des services tout comme les services ont besoin de l’industrie, mais c’est l’industrie qui constitue le socle de la croissance.

L’UIMM a fait ses preuves sur plusieurs terrains, celui de la négociation sociale comme celui de la formation professionnelle : la collecte du 1% Formation par nos structures a permis de financer les organismes de formation ciblés sur les métiers de l’industrie.
A l’heure où la pénurie de main d’œuvre qualifiée est l’une des problématiques majeures de nos adhérents, cette spécificité doit être préservée.

L’important, à présent, est de regarder vers l’avenir et de nous consacrer à l’essentiel : l’accompagnement des entreprises de la métallurgie. De nombreux défis se présentent à elles, et nous serons toujours à leurs côtés.